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Sténose lombaire spinale / Canal lombaire étroit

 
   

Il s’agit du rétrécissement du canal vertébral par usure des articulations dans la colonne lombaire, avec protrusion discale, hypertrophie des articulations et des facettes articulaires et augmentation de l’épaisseur des ligaments jaunes. Le canal lombaire étroit se développe souvent aux niveaux L3L4 et/ou L4L5, souvent chez des patients d’âge moyen. Ce rétrécissement peut aussi être dû au glissement d’une vertèbre par rapport à une autre vertèbre en dessous (= antérolisthesis). Parmi les symptômes classiques caractérisant un canal lombaire étroit, on relève les douleurs dans les jambes lorsque l’on reste longtemps debout (quelques minutes) ou les douleurs ressenties après quelques centaines de mètres de marche, qui disparaissent lorsque l’on s’assoit (ou lorsque l’on se penche en avant ou que l’on pratique le vélo).

Plusieurs traitements chirurgicaux sont possibles. On peut notamment élargir le diamètre intérieur du canal par technique microchirurgicale sans compromettre la stabilité de la colonne. Dans le cas d’un antérolisthesis (glissement de vertèbres), il peut être nécessaire de fusionner deux vertèbres et d’élargir le canal pour améliorer la stabilité de la colonne. Enfin, on conseille parfois  une arthrodèse (fusion osseuse) en fonction du rétrécissement, de l’importance (grade) du glissement, des symptômes…

Le canal vertébral n’est souvent pas le seul à être rétréci. En effet, le trou de conjugaison ou foramen se resserre à cause d’un épaississement des ligaments, du glissement vertébral ou d’une scoliose. Selon le problème et la localisation du rétrécissement, le chirurgien peut, par microchirurgie, faire une décompression locale (foraminotomie) ou enlever l’articulation pour réaliser une arthrodèse par la suite.

D’une manière générale, il appartient au neurochirurgien de choisir la technique opératoire adaptée en fonction du problème spécifique du patient. Ne disposant d’aucune étude démontrant clairement la supériorité de certaines techniques par rapport à d’autres, il est conseillé au patient de discuter de la technique opératoire adéquate avec son neurochirurgien avant de prendre sa décision.



 
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